Crisis de la
Unión Europea

Contribution pour la Conference nationale du NPA (7 juillet), qui doit décider sur l'orientation sur les prochains mois et pour ouvrir la discussion pre congrés

Pour les Etats-Unis socialistes d’Europe !

Pour une rupture anticapitaliste avec l’UE et l’euro!
Pas seulement pour les Grecs!

Ceux qui dominent l'Union européenne sont nos ennemis !

Par A. Kessler
Socialisme ou Barbarie France, 08/06/2012

Cette Union Européenne n’est pas une conquête des travailleurs et du people européens. L’UE est le fer de lance du capitalisme néolibéral, de l’offensive des bourgeoisies allemande et française principalement.

Ce n'est parce que les syndicats ou nous militons, notamment  Sud ont une politique complètement collaboratrice avec l'UE ayant jusqu'à proposér[1] des solutions à la crise dans le cadre capitaliste que nous devons considérer  l'UE comme progressive. Ce n’est pas possible de la transformer pour qu’elle soit au service des peuples. Ce n'est pas un « espace humain » unifié, puisqu'il n’y a pas les mêmes conditions de vie dans les différents pays membres. Pourtant alors que les Grecs aujourd’hui sont dans la misère justement comme conséquence de l'appartenance à l'Union, l’UE leur fait un chantage criminel pour les maintenir dans ce prétendu espace.

On critique couramment le discours de l’extrême droite en l'accusant de mettre en danger la perspective internationaliste. Or le facteur fondamental bloquant cette perspective vient des mesures de la BCE, des pertes d’emplois, des destructions d’acquis sociaux - tout ce qui produit un terrain fertile pour le chauvinisme. Nous avons combattu le referendum sur la constitution européenne. À ce moment-là on n’a pas eu peur d'avoir l'air d'être associé à l’extrême droite.

C’est notre propre impérialisme français, avec l’allemand, qui saigne les Grecs. Ce n’est pas parce que des secteurs de la population française croient que l’euro est utile, que nous devons nous taire.

La crise actuelle démontre l’incapacité de la bourgeoisie pour unifier réellement l’Europe. L’objectif de l’actuel UE et de l’euro n’était pas « unifier les peuples » sinon que le capital récupère la compétitivité. Pour cela elle cherche à baisser le coût du travail en détruisant les acquis de l’après-guerre. Les camarades grecs de l’OKDE (membre de la IV) ont écrit :

« L’objectif du mouvement ouvrier européen et grec devrait être la dissolution de l’Union européenne. Les crises structurelles profondes que traverse le capitalisme illustrent l’incapacité de ce dernier à unifier harmonieusement les peuples d’Europe et brisent les illusions réformistes selon lesquelles les capitalismes européens pourraient sereinement surmonter leur concurrence et unifier le continent européen. Tout cela confirme les thèses marxistes révolutionnaires selon lesquelles l’unification de l’Europe ne peut être obtenue qu’au travers d’une révolution socialiste qui brise l’UE et démantèle les Etats bourgeois. 

« Le mot d’ordre stratégique pour l’Europe doit être ‘NON à l’Europe du capital, de la guerre, du racisme et de la répression - OUI à l’Europe des travailleurs et des mouvements sociaux’ ; c’est le mot d’ordre des "États-Unis socialistes d’Europe".

« La concrétisation de ces mots d’ordre ne peut pas passer par la réforme de l’UE, mais seulement par sa dissolution et par la construction d’une nouvelle union, basée sur des institutions de démocratie directe qui pourraient surgir dans la lutte contre les programmes néo-libéraux promus par l’UE et la zone euro. » [2]

Il ne peut y avoir une « continuité » entre l’actuel UE capitaliste et une association de nations engagées sur la voie du socialisme ! Toute rupture anticapitaliste implique une rupture avec l’UE et l’euro !

Il ne faut pas attendre que l’UE éclate d’elle-même pour dire : « on était comme un poisson dans l’eau »[2] pendant le processus de dissolution, tout en n'ayant pas donné de réponse programmatique avant, ni joué un rôle militant pour combattre l'UE du point de vue anticapitaliste depuis notre propre pays.


[1] « Le cadre contraint des traites européens », Union Syndicale Solidaires, Mai 2012, www.solidaires.org/article40827.html

[2] « La gauche grecque et la question de l’Union européenne. Sur la sortie de l’euro et le désengagement anticapitaliste de l’UE », par Pantelis Thinos, Zeta Melampianaki et Kostas Kousiantas, Europe solidaire sans frontières, 5 janvier 2012, www.europe-solidaire.org/spip.php?article25396

[3] Reference  au bilan sur la participation du NPA dans la mobilisation de 2010 pour les retraites.


Contribución para la Conferencia Nacional del NPA del 7 de julio próximo

¡Por los Estados Unidos Socialistas de Europa!

¡Por una ruptura anticapitalista con la UE y el euro!

Por A. Kessler
Socialisme ou Barbarie France, 08/06/2012

Esta Unión Europea no es una conquista de los trabajadores y los pueblos de Europa. La UE es la punta de lanza del capitalismo neoliberal y de la ofensiva de las burguesías, principalmente de Alemania y Francia.

Esto se facilita porque los sindicatos donde militamos –entre ellos, SUD– tienen una política completamente colaboradora con la UE, llegando hasta proponer[1] soluciones a la crisis en el marco capitalista en que debemos considerar a la UE como progresiva. Pero no es posible transformar a la UE para que esté al servicio de los pueblos. La UE no es un "espacio humano" unificado, porque no hay las mismas condiciones de vida en los diferentes países miembros. Mientras los griegos están ahora en la miseria precisamente a consecuencia de su pertenencia a la Unión, la UE les hace un chantaje criminal para mantenerlos en ese pretendido espacio.

Se critica corrientemente el discurso de la extrema derecha, acusándolo de poner en peligro la perspectiva internacionalista. Pero el factor fundamental que bloquea esa perspectiva proviene de las medidas del BCE, de las pérdidas de los empleos, de la destrucción de las conquistas sociales: todo eso produce un terreno fértil para el chauvinismo. Hemos combatido por el NO en el referéndum sobre la Constitución europea. En ese momento no teníamos temor de que se nos asociara con la extrema derecha.

Es nuestra propio imperialismo francés, junto con el imperialismo alemán, los que están desangrando a los griegos. No debemos callarnos porque existan sectores de la población francesa que crean aún que el euro es útil.

La crisis actual demuestra la incapacidad de las burguesías para unificar realmente Europa. El objetivo de la actual Unión Europea y el euro no ha sido el de "unir a los pueblos”, excepto que el capitalismo europeo recupere la competitividad. Para ello buscan reducir los costos laborales mediante la destrucción de las conquistas sociales de la posguerra.

Los compañeros griegos de OKDE (miembro de la IV) han escrito:

"El objetivo del movimiento obrero europeo y griego debe ser la disolución de la Unión Europea. La profunda crisis estructural que atraviesa el capitalismo ilustra la incapacidad de éste para unir armoniosamente a los pueblos de Europa. Rompe las ilusiones reformistas de que el capitalismo europeo podría superar pacíficamente la competencia y unificar el continente europeo. Todo esto confirma las tesis marxistas revolucionarios según las cuales la unificación de Europa sólo puede ser lograda a través de una revolución socialista que rompe la Unión Europea y desmantele los estados burgueses.

“La consigna estratégica para Europa debe ser: ‘NO a la Europa del capital, la guerra, el racismo y la represión – SÍ a la Europa de los trabajadores y los movimientos sociales’. Es la consigna de los ‘Estados Unidos Socialistas de Europa’.

“La realización de estas consignas no se puede pasar a través de la reforma de la UE, sino solamente por su disolución y la construcción de una nueva unión, sobre la base de las instituciones de democracia directa que puedan surgir en la lucha contra los programas neoliberales promovidos por la UE y la eurozona.” [2]

¡No puede haber una "continuidad" entre la actual UE capitalista y una asociación de naciones comprometidas en el camino al socialismo! ¡Toda ruptura anticapitalista implica una ruptura con la UE y el euro!

No hay que esperar que la UE estalle por sí misma para decir que “estamos como un pez en el agua" [2] durante su proceso de disolución, cuando antes no se ha dado una respuesta programática, ni se ha jugado un papel militante en combatir a la Unión Europea desde un punto de vista anticapitalista en nuestro propio país.


[1] « Le cadre contraint des traites européens », Union Syndicale Solidaires, Mai 2012, www.solidaires.org/article40827.html

[2] « La gauche grecque et la question de l’Union européenne. Sur la sortie de l’euro et le désengagement anticapitaliste de l’UE », par Pantelis Thinos, Zeta Melampianaki et Kostas Kousiantas, Europe solidaire sans frontières, 5 janvier 2012, www.europe-solidaire.org/spip.php?article25396

[3] Referencia al balance sobre la participación del NPA en la movilización del 2010 por las jubilaciones.