Abr - 1 - 2015

Participant au blocage de l’autoroute Panamericana, la candidate à Maire de la Capitale Fédérale, Manuela Castañeira, a déclaré : « Cette grève très suivie est la meilleure réponse au seul argument que le gouvernent répète sans cesse, que seulement le 15% paie l’impôt sur les profits[1]. Ces journées de campagne électorale nous avons visité des lieux de travail de la Capitale, où énormément de travailleurs et travailleuses gagnent trois mille pesos[2]. Ces travailleurs ont fait grève pour leurs salaires, pas parce que Moyano[3] l’a dit, et la nécessité de la grève active découle justement de cette nécessité d’imposer nos revendications au-delà des affrontements par en haut des partis liés au patronat.

« Mais en plus -a ajouté Castañeira- nous ne croyons rien au gouvernement : il s’indigne du « privilège » des travailleurs qui gagnent 15.000 pesos et non pas de celui des patrons de l’automobile, qui s’en sont mis plein les poches grâce à des licenciements, de la répression aux luttes et des maladies professionnelles causées par les rythmes d’exploitation»

La participation du Nuevo MAS aux piquets de grève

(Panamericana, Puente Pueyrredon, La Plata, Reste du pays)

 Autoroute Panamericana, dans la banlieue nord de Buenos Aires



Le Pont Pueyerredon, principal accès de la banlieue sud vers la Capitale Fédérale



La Plata, principal centre administratif de Buenos Aires



Reste du pays (Cordoba, Neuquén, Mar del Plata, Santa Cruz)




 

 

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[1] L’impôt sur les profits est payé par tous les travailleurs gagnant plus de 15.000 pesos (1000 euros).

[2] Autour de 200 euros, sachant que le coût moyen de vie d’une famille est évalué à plus de 10.000 pesos (quelques 700 euros).

[3] Principal bureaucrate syndical du pays, à la tête de la Confédération Générale du Travail, allié du gouvernement jusqu’il y a deux ans, lorsqu’il est passé du côté de l’opposition.

Communiqué de presse du Nuevo MAS, 31/03/2015

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